1102 - Les cordes des violons (ou parce que je ne m'en fous pas - suite du billet 1108 )
Sur les cordes des violons se portent nos regards
Nos notes autrichiennes
Nos mains fuyant l’ennui.
Si les oiseaux s’y posent
C’est qu’ils ont la mémoire
De nos chants de jadis
De nos joies libérées.
Elles ne sont pas routes, rails de fierté
Ou guides raisonnables des envols enfiévrés.
Elles sont des griffes au ciel
Aux âmes dénouées
Aux rêveurs de lumière
Aux porteurs de clartés.
© Arthémisia-janv.10
Texte inspirée par la vidéo "The Birds from the pink laurels
avenue" de Jean Luc CHARLES
(à voir sur son myspace)
La musique est un extrait de l'adagio de la symphonie n° 8 en do mineur d'Anton BRUCKNER - Direction Ricardo
CHAILLY