1653 - A Deux pas de la vague
Tu es assis, à deux pas de la vague.
Tu ne peux être la mer. Ni le sable. Tu essaies de disparaître dans ton ombre, qu’elle t’avale.
Mais je te sais, même si ton ventre sent si fort le silence.
Dans ta bouche vit encore une heure de piment, et sous tes ongles une musique. A moins que ce ne soit ma peau ?
Il me faudrait y goûter.
Tu te retourneras, les yeux remplis de précipices.
Tu ne peux être la mer. Ni le sable.
Juste un étrange miracle couronné.
© Arthémisia – mars 2013