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641 - La 5ème saison

Publié le par Arthémisia



 

Quand vient l'après vient le durant, la rémanence, l'écho, l'emplissement.

Bien plus fort que le pendant, plus habitant que l'instant, il nous retrouve dans la persistance infinie de la cinquième saison.

Copyright © Arthémisia - avril  2008

Illustration : site de Stonehenge

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P
Cinquième saison du temps désassemblé donne-moi de connaître tes mois et tes années...Où l'ai-je mis, écrit, placé ?Ce poème-là ?
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A
<br /> <br /> Désassemblé...non, disparu, sans importance, inutile. PFFFFF! le temps!<br /> <br /> A quand tu re-veux Pivoine!<br /> Amicalement<br /> Arthémisia<br /> <br /> <br /> <br />
L
le bonheur, quinte essence linaire , continuelle de l'action présente ? OK !bises
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A
<br /> <br /> Oui, c'est cela...mais j'ai encore réfléchi au mot à employer...je crois que<br /> "mûrissement", "épanouissement" conviendrait mieux que Bonheur.<br /> <br /> <br /> <br />
B
Oui, les vides tels que définis par Epicure (comme pour moi) sont les seuls possibles pour se mouvoir. Peut-être serait-il envisageable de faire un copier/coller de la 5éme saison pour en diffuser ses parfums d’alternatives… Erreur technique explique le blanc de mon texte. Désolé. <br /> … heu, le rêve n’est point un devoir juste l’accréditation de nos imaginaires à parfaire… (Un sujet bien vaste).
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A
<br /> <br /> Est il vraiment question de rêve ou bien d'une "vraie" réalité? Le frontière est si ténue....<br /> et les parfum du factuel impalpable ne sont perceptibles que par les âmes les plus sensibles.<br /> <br /> Où voudrais tu faire un copier/coller de la 5ème saison?<br /> Malheureusement elle n'est chez moi que comme croyance pas comme réalité! Je ne m'en sens pas un devoir de prosélyte!<br /> ;-)<br /> <br /> <br /> <br />
B
pourquoi pas il y a des bonheurs qui se nourrissent de sentiments habités. Cinquième saison ... cinquième élément, elle avait bien les cheveux orange ?!
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A
<br /> <br /> Je trouvais un peu prétentieux d'employer le mot Bonheur... C'est tellement volatile comme état...Et puis je n'en suis pas une spécialiste (moi= :0103:<br /> !)<br /> Oui, Mila Jovovich avait bien les cheveux orange!!!http://imblog.aufeminin.com/blog/D20070304/174291_133445381_dai_milla_jovovich_the_fifth_element_H183533_L.jpg<br /> <br /> <br /> <br />
L
Ce sera mieux avant.
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A
<br /> <br /> Mais oui, parce qu'on s'en fiche du temps. Il n'est plus.<br /> <br /> <br /> <br />
B
...trés proche du souvenir ce qu tu nous dit là ! un souvenir persistant comme une chargepositivetouchantl'émotionel,nourriture d'un présent associant le futur  ; je suis preneur!
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A
<br /> <br /> Ce n'est pourtant pas le souvenir...c'est un truc qui dure et que je ne sais pas nommer autrement que par le mot<br /> Bonheur en sachant que je ne suis pas certaine que ce soit le mot le plus juste...<br /> <br /> <br /> <br />
J
Imaginons la composition d'un viagra vert concocté par un druide...: ))
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A
<br /> <br /> Pourquoi faudrait il utiliser des médicaments pour atteindre cette saison?<br /> ;-)))<br /> <br /> <br /> <br />
C
Bonjour Arthi,Pourquoi se préoccuper du passé qui n'existe plus ou de l'avenir qui n'existera peut-être pas, savourons juste l'instant présent.(parole d'un tibétain, je ne sais plus lequel!)J'applique, j'applique...Bise et bonne soirée à toi, moi je vais au théâtre !
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A
<br /> <br /> Je ne m'en préoccupe pas (j'essaie ) mais j'aime vivre cet espace sans nom, ce temps sans seconde, qui rapprochent les êtres au-delà de toute spacialité<br /> et temporalité, l'espace-temps du Bonheur...<br /> Belle soirée veinarde!<br /> Bises<br /> Arthi<br /> PS : j'espère que tu nous raconteras ta pièce!!!!<br /> <br /> <br /> <br />
A
Un paralèle à faire, peut-être, avec 2001 odyssée de l'espace, de kubrick. La lumière intance... le monolithe... symbol premier... Bise Amanieu
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A
<br /> <br /> Effectivement , Amanieu.<br /> Merci de m'y faire penser.<br /> bises<br /> A.<br /> <br /> <br /> <br />
L
A la lumière ce cette cinquième saison fusionnent la matière et le temps. Dépassement de son être dans une expérience grisante de l'infini.Merci pour ces belles réflexions.Ile
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A
<br /> <br /> Il s'agit bien d'une sorte de fusion, de disparition des limites, des contours, d'un brouillage infiniment agréable des dimensions.<br /> Amitié, ILe.<br /> Arthi<br /> <br /> <br /> <br />
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Le bonheur est subtil, comme les effluves des saisons...Il te va bien;-))
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A
<br /> <br /> Merci, .<br /> Il est de peu de choses parfois...de ces choses tellement petites que seule une infinie vigilance peut nous les faire apprécier.<br /> <br /> <br /> <br />
L
La cinquième saison suivant la médecine chinoise c'est lié à la tristesse !En fait quand vient la rémanence, l'écho, l'emplissement, nous sommes toujours dans le Hic et NuncQuand vient la mélancolie, le bon souvenir amoureux, l'espoir de l'amant, le projet à venir, nous sommes toujours dans le présentquoiqu'on fasse, on est ICI & Maintenantmais on peut vouloir le refuser , ne pas l'accepter, ne pas s'en rendre compte, le regretteret alors la tristesse emplit de larmes nos poumons, les déchirants au couteaubises pleines de bonheur pour toi
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A
<br /> <br /> Ah ces chinois !!!<br /> <br /> <br /> Ma 5ème saison n’est pas mélancolique. Elle n’est même pas le souvenir, l’espoir, ou le projet…au sens<br /> d’un furtur projectif. Elle est le prolongement (au-delà) du présent (j’entends le présent actif, et factuel) dans un durant plein, rond, habité par ...je crois que je peux employer ce mot…le<br /> Bonheur.<br /> <br /> <br /> C’est bon de croire à ça, non ?!!!<br /> <br /> <br /> Bises Lung ta et plein de 5ème saison pour toi aussi !!!!<br /> <br /> <br /> <br />
J
c'était avant , cétait un temps déraisonnable
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A
<br /> <br /> Où faut il de la raison?<br /> Le temps n'en a pas. Surtout quand il est amoureux...<br /> <br /> <br /> <br />
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Cette" présence", telle que tu en parles, Pascal Quignard l'appelle "le jadis"". Tandis que le passé " congèle les vestiges ", " refroidit sans cesse la lave que l’explosion déverse ", le jadis " broie le passé et rend sa matière à la liquidité originaire ".
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A
<br /> <br /> Je crois que la dénomination de cette "présence" n'a pas d'importance.<br /> Cependant, ce que je décris, n'est pas là pour refroidir ou broyer quoique ce soit ; ce n'est qu'une continuité, une poursuite amplifiée du hic et<br /> nunc, une extension des possibilités...<br /> Peut-être puis je appeler cela le Bonheur?<br /> <br /> <br /> <br />
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"Une résidence secondaire " ???
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A
<br /> <br /> Une présence secondaire...à moins qu'elle ne soit primaire, ou plutôt première, primitive, primordiale, prépondérante...malgrè les courants d'air.<br /> (!)<br /> <br /> <br /> <br />
G
bonjour arthi, oui tu as bien raison c'est une piège dans lequel je ne dois pas tomber, la vie est aussi à l'extérieur. Je te fais de gros bisous et te souhaite une excellente journée. Merci d'êtrre fidéle
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A
<br /> <br /> Disons que c'est un truc dangeureux dont il faut arriver se libérer de temps en temps tout en ayant la possiblité de venir s'y ressourcer aussi. A travailler<br /> en lien avec le monde si on ne veut pas sombrer.<br /> De bonnes chosespour toi, Gentle<br /> Bises<br /> Arthi<br /> <br /> <br /> <br />
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du corps et de l'âme
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A
<br /> <br /> Aussi.<br /> <br /> <br /> La 5ème saison unit l’Homme.<br /> <br /> <br /> <br />
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Comme enfin un avênement du coeur et de l'âme, par les cinq sens, dans la maison de l'être...
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A
<br /> <br /> Tout à fait.<br /> <br /> <br /> <br />
B
Dolomites antédiluviennes diffusant dans la permanence et vivifiant le lien de mémoire qui entretient notre constance…et qui n’ôte rien à l’imminence du présent. L’accorde et l’ajuste, le parfume et l’humidifie pour donner à la signifiance de l’immédiat toute son histoire. L’instant en ce sens rejoint l’éternel et l’infini puisque tout nous traverse. La 5éme saison est une ligne rouge, aussi orange que le vert de ton dedans.<br /> Peut-être apprendrons-nous à nous méfier davantage des vides qui ne sont pas des riens.<br /> Connais-tu l’ampleur du mouvement dans le vide (le non-être) ?<br /> Sourire à toi. (il va me falloir relire Pascal !)
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A
<br /> <br /> Dolomites antédiluviennes diffusant dans la<br /> permanence et vivifiant le lien de mémoire qui entretient notre constance…et qui n’ôte rien à l’imminence du présent. L’accorde et l’ajuste, le parfume et l’humidifie pour donner à la signifiance<br /> de l’immédiat toute son histoire. L’instant en ce sens rejoint l’éternel et l’infini puisque tout nous traverse. La 5éme saison est une ligne rouge, aussi orange que le vert de ton<br /> dedans.<br /> <br /> <br /> Peut-être apprendrons-nous à nous méfier davantage des vides qui ne sont pas des riens.<br /> <br /> <br /> Connais-tu l’ampleur du mouvement dans le vide (le non-être) ?<br /> <br /> <br /> Sourire à toi. (il va me falloir relire<br /> Pascal !)<br /> <br /> <br /> Et moi aussi !<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Et Eluard car je ne me savais pas le cœur vert (sourires !)<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> L’idée de la durabilité de certains instants en des lieux INfinis ne<br /> m’effraie pas cependant. Pourquoi devrions nous méfier de ces vides –qui d’ailleurs sont pleins d’aspirations ? Au contraire, ils sont des espaces de liberté, et définissent peut-être ce que j’appellerai un l’au-delà terrestre, la métaphore réelle d’un 7ème ciel ( !), d’un Eden,<br /> auquel chaque être humain a le droit et le devoir de rêver si ce n’est, d’accéder, en entrant dans la …5ème saison.<br /> <br /> <br /> Bises B.<br /> <br /> <br /> Arthi<br /> <br /> <br /> Ps : Merci de ne pas taper tes comm. en blanc sur fond blanc ce qui nécessite de faire une sélection pour les<br /> lire !<br /> C'est la raison pour laquelle je me suis permise d'en faire un copier/coller ci-dessus. <br /> <br /> <br /> <br />
5
J'aime bien penser qu'un pessimiste est un optimiste qui a de l'expérience. Et je réponds de façon décalée si je veux !
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A
<br /> <br /> Vaut mieux décalage -encore qu'ici je n'en voie pas vraiment- que décalquage.<br /> <br /> <br /> <br />