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1794 - VALENSOLE

Publié le par Arthémisia

Peintures de l'authentique. 
Sur le vif. 
Le pinceau "tranche" la feuille, le soc la terre. 
Les limites militent en quête de pouvoir. 
Les peaux de la glèbe s'accumulent. 
Strates. Statues plates. 
L'œil plane sur le plateau. 
Ren étale son eau. 
En sol s'en va le val...

Arthémisia © Novembre 2015

Avec : René CHABRIERE – Valensole – 1978 - Peinture glycéro – 80x120cm

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R
Du val en sol<br /> garde son quant à soi :<br /> L'horizon est clos,<br /> la terre est debout.<br /> La courbure de la terre<br /> se fatigue à rejoindre l'horizontale,<br /> comme dans un tableau<br /> d'Ellsworth Kelly .<br /> <br /> Y a-t-il une limite<br /> au-delà du regard ?<br /> La géométrie<br /> se fatigue, <br /> sous le poids des nuages:<br /> le sol,et le gris des lavandes,<br /> bien avant un aimable printemps<br /> fait-il corps avec le ciel ?<br /> <br /> -<br /> RC
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A
Merci de ton pas-sage (?) Ren, <br /> Il faudrait que j'utilise ton travail pour expliquer et ré-expliquer à mes super-élèves (de lycée, eh oui ...!) ce que sont l'horizontale et la verticale. Car même les mots-croisés ne leur disent rien :-(...<br /> Quelques fois je me dis que, le matin, je ferai mieux de rester à l'horizontale plutôt que d'essayer de faire d'eux des êtres verticaux...Ah vivement la retraite !!!!!!!!!!!!!<br /> Bises +++
L
Ah tiens, exactement mon coin préféré dans le Var (quand j'y habitais) avec une bonne partie du Haut Var en fait. ça manque un peu de courbe quand même tout ça, de sensualité car oui c'est sensuel la terre.
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A
Moi aussi j'aime bien ce coin (dans les Alpes de Haute Provence, je crois et non Var), et je connais bien le village d'Oraison, la station thermale de Gréoux-les-Bains et bien sur le Lac de Sainte-Croix. Et Digne.<br /> Venant du Nord (59 - "Le Plat pays !!!)), je ne le trouve pas complétement plat, même si les champs -de lavande notamment- ajoutent en rectitude.<br /> Quand tu parles de sensualité de la terre, tu me fais penser au magnifique film que j'ai vu dans mon cinéclub préféré,vendredi soir dernier : "La Terre Ephémère", de George Ovashvili. (http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=229885.html) Dans ce film, un homme s'installe sur un îlot au milieu d'une rivière dans le but de le cultiver, et au début, après l'avoir longtemps observé, et minutieusement choisi, il y creuse un trou de ses mains, touche la terre qu'il vient d'en retirer, la hume, la frotte entre ses doigts, et même la mange. C'est un être vivant avec lequel il échange, en créant une des scènes très fortes du film.<br /> Toi qui la travailles, je me permets de te le recommander (il est sorti en 2014- c'est un film géorgien)
R
De cette peinture réalisée en 1978, j'ai gardé le côté "tranchant", d'une journée d'hiver....<br /> techniquement toutes les zones colorées sont délimitées par des "scotches"... qui rendent donc les lignes assez dures...où la convention du côté riant de la Provence est absente; par exemple dans la couleur - seul le sol au premier plan avec des stries verticales suggérant des labours a été conservé....<br /> Les légères ondulations du plateau qui font aussi le charme du plateau( notamment avec les champs de lavande), ont été évacuées au profit d'horizontales affirmées et de très légères obliques suggérant la perspective
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A
C'est tout à fait ainsi que je l'ai ressentie. Un tissu bayadère.