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1131 - Brèves de fin février 2010

Publié le par Arthémisia

  Peu mais ...beaucoup....



"Vive l'amour!... qu'on n'a pas fait ."

@ Bleu Virus 

 


" ...le silence regarde..."

@ Lilou

 

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1130 ....tu vas faire sauter la maison....

Publié le par Arthémisia



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1129 - La Femme et son poisson

Publié le par Arthémisia

 RAY Man - La Femme et son poisson



La vierge et son grillon le lustre et son écume

La bouche et sa couleur la voix et sa couronne

 

Paul ELUARD - Les Mains libres

 

Avec : La Femme et son poisson - Man RAY

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1128 - Sculpter le temps

Publié le par Arthémisia


http://www.artliste.com/allegorie-sculpture-gustav-klimt-6-1401-iphone.jpg

 

En l’espace d’apparat, objets énigmatiques, nous disparaissons.

Les sèves sans perspective de nos deux corps amis, tracent des lignes de fuites, offertes au splendide.

Echo de notre pause, la monochromie blanche, suspend notre mémoire à l’événement. L’expérience du lieu, des intimes instruments, l’enneigé paysage, et son idée devant, nous projettent en l’histoire, l’histoire d’une invasion.

Par l’autre.

Tragiquement.

 

© Arthemisia – fév.10

 

Avec : Gustav KLIMT – Allégorie de la sculpture - 1889
Mine de plomb, aquarelle, et rehauts d'or sur carton
44x30cm
Österreichische Museum für Angewandte Kunst -Vienne

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1127 - Dans la forêt des songes

Publié le par Arthémisia

 

En réponse à la dernière sollicitation de Juliette sur Papier Libre…une balade dans la forêt des songes….

 

 

 http://www.repro-tableaux.com/kunst/gustav_klimt/birkenwald.jpg

 

Tout autour : des troncs. Lisses et presque tout blancs. Des bouleaux probablement. Très serrés.

On ne voit ni branches, ni feuillages.

Pas de ciel, ni de terre non plus.

Seulement des troncs, colonnes végétales étroites et infinies. Des poteaux.

Et si peu d’espace entre eux qu’on ne peut avancer.

On regarde autour de soi. On se retourne complètement ; le spectacle est le même : on est cerné de barreaux blancs.

On s’approche. On regarde tout près, là, le cœur qui est gravé dans ce tronc, le premier.

Deux initiales, la notre et…

On n’en sortira pas. On ne peut s’échapper.

C’est qu’on a dû rêver.

 

© Arthémisia – fév.10

Avec : Gustav KLIMT – Forêt de bouleaux en automne.

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1126 - Ton Cinéma

Publié le par Arthémisia


http://chantepeint.midiblogs.com/media/01/01/640202031.JPG

 

Te souviens-tu qui de nous deux a dit un jour à l’autre :

"Si tu sautes, appelle-moi ; je sauterai avec toi " ? *

 

On avait ri. Comme on rit quand on sait qu’on s’est compris.

 

Le plus drôle, c’est qu’aujourd’hui, je la crois cette phrase là.

Mais il faut que tu saches que dix neuf étages, ça ne pardonne pas et que les hommes qui volent n’existent qu’au cinéma.

Ton cinéma.

 

 

*  Pour la phrase, je crois bien que c’est moi.

 

© Arthémisia – fév.10

 

Avec : Vue du Fort d’Antibes - Nicolas de STAËL

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1125 - Les Lignes

Publié le par Arthémisia

  http://www.noirmatstudios.com/blog/wp-content/uploads/images/Victor_Hugo_Ma_destinee.jpg



Il souriait, à plein.


Dans les plis de ses yeux elle vit courir l’idée d’une ombre.


Elle repris une tartine de confiture de cerise noire.


Elle ne s’inquiéterait plus.

 
© Arthémisia – Fév. 10


Prenez garde à ces lignes (…) ; ce sont des forces ; elles se combinent, se composent, se décomposent, entrent l’une dans l’autre, pivotent l’une sur l’autre, se dévident, se nouent, s’accouplent, travaillent. Telle ligne mord, telle ligne serre et presse, telle ligne entraîne, telle ligne subjugue.

 

Victor HUGO

 

 



Avec
 : Ma Destinée, Victor Hugo, 1867, Paris, Maison de Victor Hugo, plume et lavis d’encre brune, gouache, sur papier vélin.

 

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1124 - De l'écriture comme vacillement...

Publié le par Arthémisia


MOSER-Koloman-Le-Marcheur.jpg

 

« La littérature ne permet pas de marcher, mais elle permet de respirer. »

Roland BARTHES

(Qu’est-ce que la critique ?)

 

« Les poètes boitent tous. »

Guy GOFFETTE

 

Avec : Koloman MOSER – Le Marcheur

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1123 - A la Belle étoile*

Publié le par Arthémisia

  http://www.imageimaginaire.com/imageimaginaire/laureats/2008/img_htm/31842xp.jpg



Quand je les aurai jetées

Toutes ces listes noires

Ces à faire

Ces à voir

Ces anti-jus d ‘orange

Ces tueurs de lendemain

Ces histoires mortes nées

 

Quand le monstre du week end

Ne viendra plus corrompre

Mon esprit pacifié

Et ramper en mon ventre

 

Quand aux amis de poèmes

Au milieu de mes livres

Enfin je pourrai offrir

Les rires de mes ours

Mes écailles de tortue

Et celles de mes pommes

 

Quand en mille couleurs

Le café animera

Les partages de nos mots

Et ceux de nos caresses

 

Quand je serai à moi

Entière de mon nom

 

J’irai dormir enfin

Sous les cieux des déesses

Et baiserai ta bouche

Ta bouche et puis ton sexe

Et baiserai ta bouche

En gobant ton étoile.

 

  © Arthémisia – fév.10

 

 

Avec : Vincent Van GOGH – La Nuit étoilée

 

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1122 - Savoir nager

Publié le par Arthémisia

 

En réponse à la dernière sollicitation de Juliette sur Papier libre …utiliser les 4 mots

…l’océan des  jours…

 

 


http://www.metmuseum.org/toah/images/h2/h2_43.87.23.jpg

 

Il y eut un temps sans temps, le temps des malices et des cotillons multicolores, grains de féminité cachés au fond des tiroirs secrets.


Il y eut un temps qui ruisselait sur les joues et sautait dans les flaques en riant. Enfants.


Il y eut un temps pétillant et empourpré, couleur de fruits rouges, écrasés, de peau mordue, de confiance murmurée.


Et puis fut le temps des éclairs volés, des yeux buveurs de vie, cul sec. A ta santé !


 

Aujourd’hui, il n’y a que l’océan des jours.

Alors, savoir nager.


© Arthémisia – fév. 10

 

 

Avec : Thomas Eakins et J. Laurie Wallace sur le rivage – Thomas EAKINS –

1883 -  photographie au platine - (25.5 x 20.4 cm)

 

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