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1826 - Au Jardin étoilé

Publié le par Arthémisia

1826 - Au Jardin étoilé

Oui ! Encore tu fondras dans l’osmose fractale,

Repartant en arrière, en arrière, en avant,

Dépassant le mousseux, le fanal, le Graal,

Bousculant lentement l’habitacle dormant.

 

Dans le sucre lacté de ces heures indolentes,

Tes idoles fluides liquideront ton passif

En brasses embrassées de gâteries riantes

Traces émues d’un paysage à vif.

 

Au jardin étoilé tu glisseras suave

Le silence efficace de ta caresse raide

Et porteras aimant l’abandon de ta Muse

Là où plus rien que toi ne peut lui servir d’aide.

Arthémisia © oct 2016

Avec : La Nuit étoilée – Vincent Van Gogh – MOma – New York

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R
C'est comme un sillage<br /> dans la mer,<br /> avant qu'elle ne se referme <br /> sur mon passage .<br /> Je franchis un instant<br /> le paysage de chair,<br /> l'attention de l'heure indolente<br /> appellant soudain sa tension .<br /> <br /> On se presse comme on se cherche,<br /> d'avant en arrière,<br /> glissant dans le sucre lacté :<br /> c'est peut-être l'habitacle<br /> où on voudrait demeurer,<br /> et la muse guide<br /> l'oeil aveugle<br /> progressant dans l'obscurité.<br /> <br /> Elle aime ce paysage<br /> soudain bousculé,<br /> entoure le phare allumé<br /> de ses caresses fluides<br /> jusqu'à prolonger l'abandon<br /> à l'extrême bord d'une osmose finale,<br /> où l'idole provisoire, après un cri de joie,<br /> se perd dans le jardin étoilé.
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R
le jardin étoilé sujet à l'évasion, la contemplation parfois la nostalgie chez moi, en ce moment avec ces nuages et cette pluie il me manque.
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A
...hum...hum...Les étoiles du corps peuvent "aimablement" remplacer celles du ciel....