192 - La Grasse matinée*
Matin macroscopique :
d’authentiques lueurs
outragent les heures
bénéfiques,
aiguillent la grasse matinée,
le réveil lipidique,
les langueurs italiques,
et tentent des percées
tac-tic.
Mais rester dans le brassier.
Y aimer le sommeil.
Se rassasier de nos éveils
indécents.
Dévorer sur nos bouches
la tendresse,
nous, encore enfants, surgissants
de la lie de la nuit,
dans la liesse.
Et boire l’étourdissement
présent du matin
de nos libres instincts.
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