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ecouter, regarder, toucher, etc...

830 - Frédéric FERNEY

Publié le par Arthémisia


 

Il animait sur France 5, « Le Bateau-Livre »,  une émission jugée « trop littéraire », (pffff!) entendez élitiste, par sa direction... On l'a viré.  Je vous en avais parlé .

Frédéric FERNEY ne baisse pas les armes, et  souhaite continuer à partager ses émotions de lecture. Il se lance dans l'aventure bloggesque.


Le « Bateau-Livre » est mort, vive le « Bateau Libre » !


Souhaitons-lui bon vent et bonne mer !


 

Merci à Eric POINDRON de m'en avoir avertie et merci à Frédéric de m'autoriser à mettre son blog dans mes liens.
 

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824 - MESSIAEN ...extase, oiseaux, paradis, etc..

Publié le par Arthémisia

 

Encore de la musique...

Je prends 2 mn pour venir vous parler de MESSIAEN, enfin de mon MESSIAEN, celui que j'ai perçu et qui m'a émue mercredi soir dernier avec « Les Visions de l'Amen » et samedi soir avec  « Les Oiseaux exotiques » lors de deux concerts donnés en l'honneur du centenaire du compositeur au CNR de TOULON.


Découvrant ce compositeur, je craignais mercredi vu le titre de l'œuvre, d'assister à quelque chose de pesant, de dogmatique pour ces Amen et il n'en fut absolument rien. Bien sûr la source mystique existe (MESSIAEN fut un catholique fervent) et porte l'œuvre, mais celle-ci est d'une liberté et d'une puissance extraordinaires, alternant des moments tendres, de la brutalité, et en tous cas une coloration plurielle très riche.

J'ai particulièrement aimé le second Amen (il y en a 7), celui des étoiles, dont l'aspect sauvage m'a plongée en pleine astronomie musicale et, -cela ne vous étonnera pas !- le 4ème Amen, celui du désir où l'extase mystique et ses fausses notes de la partie de la main droite amènent une grande suavité, et où l'exaltation qui suit, jouée sur un seul des 2 pianos est...virtuose !

Les pianistes qui jouaient m'ont tous bluffée surtout une jeune femme complètement habitée par la musique. Elle était sublime ! Transfigurée. Je pensais à l'Extase de Ste Thérèse du BERNIN, puis dans un deuxième temps à ces danses représentées par les expressionnistes allemands, Ernst Ludwig  KIRCHNER ou Emil NOLDE

 

Quant à samedi soir, j'ai  dû me retenir pour ne pas fermer les yeux afin de vivre la musique encore plus intimement : je me suis retrouvée plongée en pleine jungle, une jungle primitive et originelle où grouillaient les espèces, notamment ornithologiques (MESSIAEN a longuement étudié le chant des oiseaux). Les instruments (2 flutes, hautbois, 4 clarinettes, 2 cors, 2 trompettes, un piano, des cithares, et 7 percussionnistes) imbriquaient leurs « cris » les uns aux autres, dans un enchevêtrement d'une extrême difficulté technique. Ce fut un magnifique hommage à une nature sacralisée.


Résultat : je suis absolument fan !

Qui a dit que MESSIAEN est un musicien difficile ?


Allez vous faire une idée en écoutant des extraits des Visions de l'Amen
et des Oiseaux exotiques.

 

Les autres pièces qui furent interprétées ce soir là, Le Signe de Maurice OHANA et Suite de concert d'André JOLIVET, furent de la même veine : un enchevêtrement extrêmement virtuose des jeux des divers instruments avec une part importante laissée aux percussions les plus originales : des gongs sublimes de rondeur, des « tambours » au son venu de la tombe, des « calebasses » comme des ventres de métal sur lesquels les instrumentistes intervenaient avec mains, morceaux de bois, maillets, pièces métalliques.. et un piano joué lui aussi comme je ne l'avais jamais vu faire...les cordes pincées par la main du pianiste, et les touches frappées par une barre d'ivoire ( ? ) qui monopolise simultanément  plusieurs touches voisines.

J'ai eu l'occasion de pouvoir échanger avec l'un des clarinettistes de l'orchestre, élève au conservatoire de Paris et qui m'a confirmé la difficulté extrême des morceaux et ce pour tous les pupitres.


Ce fut donc une belle soirée de grand savoir faire,  pleine d'une abondance, d'une innocence et d'une allégresse quasi édénique.

 

Ca fait du bien de se promener au paradis de temps en temps, non?

Copyright © Arthémisia - Dec 2008



Avec : Jean Michel FOLON - Le Grand oiseau 

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763 - Domaine des dames

Publié le par Arthémisia

Avec : Mont de Vénus - Copyright © Arthémisia - Sept 2008

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754 - Extrait sec

Publié le par Arthémisia


 

Taguée par Aliscan pour une chaîne littéraire - il a de la chance que ce soit le cas ! - je joue le jeu. Il s'agit de :

1- Citer la personne qui nous a "tagué";

2- Indiquer le règlement;

3- Choisir un livre, l'ouvrir à la page 123;

4- Recopier à la 5ème ligne, les 5 lignes suivantes;

5- Indiquer titre, auteur, éditeur, année d'édition;

6- Taguer 4 personnes.

«  Je revins à mes microfilms. Horripilé soudain, sans que je sache pourquoi, j'appuyai sur le bouton « speed » de l'appareil. Prise de folie la bobine tourna à toute allure. Les cinq mois de l'année 1937 qu'il me restait à étudier s'éclipsèrent en l'espace de trois ou quatre secondes...35000 officiers soviétiques, fusillés par Staline, se réengouffrèrent d'un coup au néant. »

Il s'agit d'un extrait de Rue du Japon, Paris de Morgan SPORTES, édité au Seuil, en 1999. C'est le dernier livre que j'ai acheté mais ne l'ai pas encore lu.

L'auteur - pour ce que nous en dit la 4ème de couverture - s'interroge sur la nécessité de fixer l'empreinte d'un amour par des enregistrements au magnétophone, des photos, des écrits. Je vous en reparlerai certainement...

 

Et je tague... Orchis-mauve, Alex, Bleu- Virus, et Mikel ...ceci sans obligation aucune de leur part.

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739 - Regarde-moi (....cliquez sur l'oeil)

Publié le par Arthémisia


 

Si   tu   prenais   le   temps   camarade   de   rencontre
de   me   regarder   dans   la   peau
au   cœur   de   ma   solitude
là   où   s ' inscrivent   les   mémoires   de   l ' amour ,  de   la   guerre   et   du   froid
sur   mon   enveloppe   d ' homme   fragile   comme   de   la   soie
tu   verrais   alors   les   mêmes   angoisses   que   toi
avec   des   arcs - en - ciel   et   des   p ' tites   amours   en   poubelles
tu   verrais   des   ailes   de   géant   brûlées   par   l ' air   du   temps

regarde - moi

tu   verrais   le   mal   et   l ' égoïsme   quand   tu   aimes   une   femme
et   que   tu   veux   la   garder   pour   toi ,  pour   ton   sexe   et   ton   cerveau
et   puis   la   guerre   que   je   fais   à   ma   jalousie
ce   cancer   de   l ' amour   qui   te   bouffe   la   tendresse
toute   la   tendresse

regarde - moi   dans   la   peau   et   fais   pas   gaffe   si   je   tremble
c ' est   pas   l ' alcool
ni   l ' herbe   de   Colombie
c ' est   juste   la   peur
la   peur   de   tous   ces   mecs   qui   t ' écoutent
qui   te   fichent
qui   te   traquent
et   t ' oses   plus   dire   je   t ' aime   à   une   fille   que   tu   rencontres
un   soir   à   Saint - Germain
quand   tu   sais   qu ' elle   aussi
elle   a   peut - être   des   micros   au   bout   des   seins

regarde - moi

regarde ,  regarde   camarade   de   rencontre
tu   vois ,  c ' est   ma   façon   de   te   dire   que   je   t ' aime
et   qu ' il   faut   qu ' on   se   dise   des   mots
des   regards   et   des   caresses
pour   ne   pas   repartir   chacun   dans   son   métro
avec   ces   torrents   de   paroles   qui   te   restent   au   travers   du   cœur
et   de   la   gorge

regarde

je   suis   transparent
tu   peux   tout   voir
tout   savoir

je   me   fous   des   secrets

regarde - moi

YVES SIMON

Avec : Carmen CALVO - La Maison assassinée (extrait)

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731 - NAGER!

Publié le par Arthémisia

 Comme une envie de grosses vagues....

ARNO ...




 Désolée, la synchro de la vidéo est mauvaise...

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717 - MP3 aléatoire pour trouver le sommeil...

Publié le par Arthémisia

Des Fusils et des roses m'ont dit de ne pas pleurer ce soir :

Dans le lit de Calogéro il y a de la place pour deux.

La bombe humaine du Téléphone n'explosera pas.

Tom Waits boit le vin d'un nouvel ami.

Et Trio me serre dans ses bras.

Je ne peux croire qu'il n'y ait personne, tu sais, Alain.

Paul et Arthur me vont traverser le pont au dessus de l'eau trouble :

Je pars à Barcelone avec Freddie.

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712 - Il m'est passé sous le nez

Publié le par Arthémisia

 

http://www.lefigaro.fr/medias/2008/05/22/e4750e90-27c4-11dd-859d-c34cabd87245.jpg

 

 

Ce triptyque de Francis BACON, vendu aux enchères chez Sotheby's par la famille MOUEIX, propriétaire du Château Pétrus, vient d'être acheté en mai dernier, 86,2 Millions de dollars par le milliardaire russe Roman ABRAMOVITCH, lui-même propriétaire du club de foot de Chelsea.

Il faudrait peut-être que je me mette au foot ?

Avec : Francis BACON - triptyque sans titre 

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689 - Les Cigales (2)

Publié le par Arthémisia

Les revoilà!!!

 
(Un exemplaire de 2006 est là)

 

 

Avec : Léon PERRAULT - La Cigale

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656 - Bourgogne

Publié le par Arthémisia

 


« Qui sait déguster ne boit plus jamais de vin mais goûte des secrets »

Salvador DALI

Je pars 3 jours et vous raconterai tout à mon retour, si je m'en souviens !


Illustration : Henri MATISSE - Le Verre de vin 

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