MIKEL, mon ami musicologue qui vient
d'ouvrir un nouveau blog, m'a offert le texte ci-dessous, texte qu'il a écrit en écoutant le 1er mouvement de la Symphonie pastorale de BEETHOVEN.
Je suis très heureuse de le partager avec vous et vous convie aussi à écouter KARAJAN diriger le philharmonique de
Berlin.
Merci, ...très grand, MIKEL....
Si alors les magies sont incessantes et qu'elles grandissent advenant comme des fourneaux à toutes les heures et à
l'intérieur des spasmes, si je chatoie dans tes arènes et que je m'immole à ton feu, et des matins glorieux se levant sur l'espace rejailliront dans tes écrins en velours transparents, par les
oublis nous retrouverons les sentiers battus et les fourches actives qui brassent le foin, ferme secouée comme un hamac : tes coqs ouvrent leur gorge à l'aube réveillée, à l'odeur enfouie
dans des harems nous succombons un peu aux vapeurs, et l'empereur court vers le gladiateur rampant couteau aux lions et aux tigres, Madrid ira dans des venelles pleines d'entourloupes et Venise
s'ébréchera aux courants de ses propres canaux, ce seront en somme des dangers nouveaux, des métamorphoses de lumières emballées sur les rampes d'or et de brises rondes, ce seront des merveilles,
ce seront des souvenirs, ce seront des coeurs, et si tout éclot alors de cette manière, comme un pont fou, nous l'entourerons et nous le baiserons, et nous acclamerons, et nous dirons le verdict
et nous sonnerons les aveux calmes que le vent murmure, je vois là-bas d'immenses métropoles rouges écartant les amours moroses pour atteindre un amour plus rouge qu'une lave
volcanique
Avec : William BOUGUEREAU - Zéphyr et Flore